

Laetitia Sadak
Quand elle ne va pas au bureau, elle est conteuse, accordéoniste, poète ou sorcière. La voix de la raison et la voix de la folie sont les moteurs de Laetitia. Doublement diplômée en droit et administration, elle s’est acquittée de ses devoirs envers le monde des grandes personnes. Puis écoutant la voix de la raison, elle a donné de plus en plus de place à sa créativité jusqu’à ce qu’il n’en reste plus aucune pour la folie du monde du travail, ou alors sur une scène.
Nicolas Bole
Nicolas a fait ses classes dans l’économie avant de se déconstruire dans la sociologie. Un jour, il décide de faire corps avec le cinéma - principalement documentaire, sa deuxième maison. Il devient formateur, auteur de livres et de documentaires, réalisateur, coordinateur d’un festival. Sans abandonner pour autant les métiers en -eur, il vient presque naturellement au théâtre. C’est une révélation, une autre façon d’être présent au monde. Il cherche maintenant à faire dialoguer toutes ces facettes sur scène, en tant qu’auteur et comédien, autour de textes qui racontent le monde contemporain, ses enjeux et son écho sensible.
Delphine Bole
Aux voies toutes tracées, Delphine préfère les chemins de traverse, ces sentiers à débroussailler qui permettent les pas de côté, la remise en question et le rafraîchissement du regard (poétique). Ancienne réalisatrice-JRI-monteuse pour la télévision, libraire ici, assistante d’édition là, animatrice d’ateliers d’écriture à ce jour, elle se sent auteur avant tout, jusqu’à voir la vie comme une création artistique. L’écriture est son fil conducteur, déclinée en image, textes de théâtre, poèmes ou chansons.
Camille Nauffray
Camille slalome entre le besoin de reconnaissance qu’elle trouve dans les études et les prix, et ce petit désir « du faire autrement sans être pieds et poings liés à l’institution ». Autant dire que ça la tiraille sévère à l’intérieur. Elle balise le parcours d’un solide bagage en administration et en production qu’elle trimballe des marionnettes à la musique contemporaine. Aujourd’hui elle met aussi son hypersensibilité au service d’un premier cycle d’écriture théâtral autour de la disparition du corps social. En fait, elle aime autant les montag(n)es de direction de projets que la vallée du créatif, le faire-ensemble comme sommet à atteindre. C’est là qu’elle se sent bien.