Ateliers
Nos ateliers sont partie de notre manière de créer, d’entrer en relation avec nos publics : habitués ou non à l'écriture, à la scène.
Ils alimentent nos créations et nos pratiques. La créativité des participants fait émerger des propos et de la matière documentaire.
Chaque atelier est pensé en intelligence avec le lieu, le public, le contexte, l'enjeu, la temporalité, avec une attention particulière à la mémoire, au respect des singularités, des timidités et des sensibilités qui s'expriment.
La porosité des disciplines artistiques nous amène à faire exister les points de friction entre écriture, théâtre, musique, chanson, poésie, lecture et cinéma.
Le tube de l’été
Une remontée dans le temps, une platine et des disques vinyles, un accordéon, un lecteur cassette et des tubes que l’on excave, tels des archéologues des temps modernes. Découvrir les chansons en morceaux, recomposer un refrain sur un vinyle de papier, avec son temps et son regard d’auteur.
Public : écoliers de classe ULIS
Chanson du travail
Une réappropriation, par les résidents d’un EHPAD, des souvenirs de leur corps au travail et des douleurs associées, rassemblés en une chanson empruntée à Henri Salvador. L’objectif : réapprivoiser sa mémoire, celle des anciens gestes professionnels et des mots (voire des maux) qui l’accompagnent.
Public : personnes âgées en maison de retraite
Pratique théâtrale
Appréhender le plateau de théâtre, y trouver sa place, donner de la voix, habiter la scène par le corps et le texte. Ecouter l’autre et s’écouter soi-même sur une scène, sentir le bon moment pour prendre la parole, faire l’expérience de la projection du public sur le corps de l’acteur. Qui a dit « simple comme bonjour » ?
Public : lycéens d’un lycée agricole
Portraits de soi
À partir d’entretiens en cercle, où chacun joue le rôle qui d’observateur, qui d’intervieweur, écrire un portrait composite, constitué de dits, de non-dits, de langage gestuel et de tics liés au langage (débit, intonation, silences…). Une écriture mosaïque, qui reflète la personne vue par plusieurs subjectivités, mise ensuite en scène et en voix par ses auteurs.
Public : lycéens
Agence Nationale pour l'Envie
Un bureau posé en plein air, si possible sur une place de village, en pleine effervescence des vacances… Une montagne d’accessoires de papèterie - post-it, rouleaux de scotch, chemises cartonnées, classeurs, perforatrice, stylos, surligneurs fluorescents, tubes de colle… - tous issus de la scénographie d’Administrateurs Créateurs.
Vous voilà à L’Agence Nationale pour l’Envie. De cet amoncellement insolite, chaque passant est invité à composer son bureau idéal puis à imaginer l’intitulé du poste qui lui siérait bien. Sont nés ainsi un Cairnaqueur des lilas, une chargée d’interconnexion humaine…
Public : habitants et vacanciers d’un village
Listes des travails
Etablir la liste de tous nos « travails », des plus précaires aux plus représentatifs de nos identités, des moins avouables aux plus valorisants. Contrats d’un jour ou métier d’une vie, cette liste en apparence anodine invite à s’interroger sur la place du travail dans nos parcours. Faut-il comptabiliser aussi le bénévolat ? Et le travail invisible ?
Se font jour entre les poste, emploi, job ou profession, les aspirations et les passages obligés, les accidents de parcours et les heureuses bifurcations… et même, parfois, une vocation !
Public : habitants et vacanciers d’un village
Métiers rêvés
On n’a jamais osé le réaliser… Ou alors si, justement, on a sauté le pas un jour.... Ou bien c’est un métier rêvé mais… imaginaire ! Dès lors, on se le garde en tête, au rayon des utopies, pour se donner du cœur à l’ouvrage et des raisons d’aller au boulot le matin. Quel est votre métier rêvé ? Parfois, le simple fait de s’autoriser à l’écrire relance la machine à rêve, à espoir.
Le dispositif minimaliste de cet atelier permet de combiner la curiosité et le respect du secret confié.
Public : habitants et vacanciers d’un village
Au fil des souvenirs
À partir de différents supports (écorces, feuilles d’arbre, cartes postales, fragments de carte routière…), convoquer les souvenirs et les (re)nouer au fil ténu de la mémoire collective.
Atelier performance donnant lieu à une installation, qui reste ensuite sur les lieux de l’intervention.
Public : résidents d’un EHPAD, festivaliers
Là où j’habite je suis
Enquêter sur sa maison, renouveler le regard sur son quotidien, prêter aux lieux une attention particulière, en collectant des propos ou des usages, observer, retranscrire, pour in fine dresser un portrait sensible de ce que l’on appelle « chez soi » et interroger au plus profond la notion d’habitat.
Parcours d’ateliers sélectionné par le département 13, pour son catalogue d’actions éducatives 2022-2023 en direction des collèges.
Public : collégiens, écoliers, habitants
C'est quoi le travail ?
Sur un post-it aux dimensions rassurantes, stimulantes et propices à la synthèse, l’ensemble d’une population (clientèle du jour à la terrasse d’un café, lycéens demi-pensionnaires…) donne sa définition personnelle du travail en quelques lignes, quelques mots, parfois un seul. La récolte des papiers donne ensuite lieu à une criée publique, qui à son tour peut déclencher l’écriture chez des oreilles nouvelles.
Public : clients d’un café, lycéens et personnel de cantine